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L' Arche d'alliance , qu'est ce que c'est?
"L'Arche du témoignage" est le coffre qui, dans la Bible, contient les tables de la Loi (Dix Commandements) données à Moïse sur le mont Sinaï.
C'est un coffre oblong de bois recouvert d'or.
La description de l'arche se trouve dans la Bible : le récit de l'Exode, au chapitre 25 (parasha Terouma), versets 10 à 21 :
Ils feront donc une arche en bois d'acacia, longue de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie, haute d'une coudée et demie.
Tu la plaqueras d'or pur; tu la plaqueras au-dedans et au-dehors et tu l'entoureras d'une moulure en or.
Tu couleras pour elle quatre anneaux d'or et tu les placeras à ses quatre pieds : deux anneaux d'un côté et deux anneaux de l'autre.
Tu feras des barres en bois d'acacia, tu les plaqueras d'or
et tu introduiras dans les anneaux des côtés de l'arche les barres qui serviront à la porter.
Les barres resteront dans les anneaux de l'arche, elles n'en seront pas retirées.
Tu placeras dans l'arche la charte que je te donnerai.
Puis tu feras un propitiatoire en or pur, long de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie.
Et tu feras deux chérubins en or ; tu les forgeras aux deux extrémités du propitiatoire.
Fais un chérubin à une extrémité, et l'autre chérubin à l'autre extrémité ; vous ferez les chérubins en saillie sur le propitiatoire, à ses deux extrémités.
Les chérubins déploieront leurs ailes vers le haut pour protéger le propitiatoire de leurs ailes ; ils seront face à face et ils regarderont vers le propitiatoire.
Tu placeras le propitiatoire au-dessus de l'arche et, dans l'arche, tu placeras la charte que je te donnerai.
Bien sur ceci est une copie
Qu'est devenue l'Arche d'alliance ?
Le coffre sacré fut construit par les Israélites durant leur long périple à travers le désert. Il fut installé plus tard à Jérusalem, dans le Temple construit par Salomon. Après cela, la Bible n'en fait pratiquement plus mention. En réalité, il est bien difficile de savoir ce qu'il est advenu de l'Arche d'Alliance depuis cette époque ; diverses hypothèses ont été avancées.
éthiopie
Il existe une ancienne tradition venant d'Afrique, selon laquelle l'Arche d'Alliance serait conservée en éthiopie. Dans cette version, l'Arche aurait été volée à Salomon à la suite de la visite à Jérusalem de la reine de Saba, supposée être venue d'Ethiopie. Les deux souverains auraient eu un fils, le prince Ménélik, qui serait retourné plus tard à Jérusalem pour dérober l'Arche. Aujourd'hui, la ville éthiopienne d'Aksoum possède encore une chapelle considérée comme abritant le fameux objet ; construit à côté de l'église orthodoxe Sainte-Marie, ce sanctuaire renfermant l'Arche éthiopienne est interdit d'accès et placé sous la surveillance permanente d'un gardien. La ville d'Aksoum comprend aussi les ruines d'un palais attribué à la reine de Saba. Ce scénario a des racines littéraires non bibliques. Il est valable si l'on assimile le royaume de Saba à l'Ethiopie, hypothèse aujourd'hui en concurrence avec la découverte des vestiges d'un antique "royaume de Sheba" au Yemen . La tradition éthiopienne reste cependant très attachée aux sources culturelles de cette version.
égypte
Une autre théorie, peut-être mieux documentée, suggère que c'est l'armée égyptienne du pharaon Sheshonq qui, ayant vaincu Israël vers 930 av. J-C., aurait emporté la plupart des objets liturgiques du Temple. L'Arche d'Alliance aurait elle aussi pris le chemin de l'Égypte. Ce scénario est en fait peu étayé, car d'une part il n'est pas certain que les Égyptiens soient entrés dans Jérusalem, et d'autre part l'Arche n'est pas mentionnée dans les objets emportés. Cette version inspirera néanmoins le cinéaste Steven Spielberg en 1975, pour la réalisation de son célèbre film "Les aventuriers de l'Arche perdue".
Le mont Nébo
Il existe pourtant un passage de la Bible qui donne des indications explicites sur le destin de l'objet. Dans le second Livre des Machabées, il est précisé que l'Arche fut sortie du Temple par le prophète Jérémie, pour être transportée et mise à l'abri dans une caverne secrète sous la montagne où mourut Moïse. Peu de temps après le transfert, Jérusalem fut prise par les Babyloniens (vers 598 av. J-C), et ses habitants furent déportés à Babylone. Le Temple fut pillé, et les objets liturgiques furent emportés à Babylone. Là non plus, l'Arche n'est pas citée dans le butin ; ce qui est logique dans la mesure où elle se trouvait déjà à l'abri. En outre, tous les objets pillés seront rapatriés plus tard, lorsque l'exil des Hébreux prendra fin.
C'est en se fondant sur ces considérations qu'en 1931, un explorateur américain du nom d'Antonia Futterer alla prospecter autour du mont Nébo. Contre toute attente, il déclara à son retour avoir trouvé une galerie souterraine, qui se terminait par une porte murée, sur laquelle était gravée une inscription en hébreu signifiant : "Ici repose l'Arche dorée"... Mais l'explorateur fut empêché de poursuivre ses recherches. Quelques cinquante ans plus tard, un autre explorateur, Tom Crotser, prit la suite de cette recherche. Sous le mont Pisga tout proche du mont Nebo, Crotser découvrit effectivement un tunnel menant à un mur gravé de quelques signes, tels que son prédécesseur les avait décrits. Il creusa alors le passage, traversa le mur, et pénétra dans une crypte de forme cubique. Cette salle contenait un coffre de métal doré recouvert d'une bàche. l'objet ressemblait fort à l'Arche tant recherchée ... L'explorateur prit des photos, et de retour il les montra à quelques personnes, et en particulier à un archéologue éminent, Siegfried Horn. En observant attentivement les clichés de l'Arche, le spécialiste reconnut une plaque de cuivre et un clou manifestement usinés avec des machines modernes. En conclusion, il fallut bien admettre que ce coffre était un faux de confection récente.
La piste du Golgotha
La véritable Arche d'Alliance a cependant continué à faire l'objet de recherches. Il existe encore une autre tradition ancienne selon laquelle l'Arche aurait effectivement été enterrée par Jérémie, non pas sous le mont Nébo, mais à Jérusalem-même. Partant de cette idée, des explorateurs ont également prospecté dans la ville sainte. Le récit suivant est plus surprenant encore que les précédents. Qu'il soit véridique ou non, il mérite d'être rapporté même s'il ressemble plus à un roman de science-fiction qu'à une étude scientifique vérifiable . Précisons que ce témoignage sans preuve n'est présenté ici que sous toute réserve.
En 1978, l'archéologue amateur américain Ron Wyatt se rendit à Jérusalem où il s'interrogeait à propos de la tombe de Jésus-Christ. Il eut l'intuition que l'Arche d'Alliance pouvait être enfouie dans une caverne sous la colline du Golgotha, lieu biblique de la crucifixion de Jésus. S'étant convaincu qu'elle s'y trouvait réellement, il se sentit investi de la mission de la retrouver. Il s'intéressa à une colline extérieure à la porte de Damas, un site que Charles Gordon avait proposé comme alternative pour le Golgotha. Ayant obtenu un permis de fouille, il commença une longue campagne de sondages, au cours desquelles il dégagea de grandes quantités de terre. Il retrouva le sol vierge au pied de la colline, où plusieurs trous étaient taillés dans le rocher, qu'il soupçonna d'avoir servi à planter la croix du Christ . Mais ce que Ron Wyatt cherchait, c'était l'Arche d'Alliance. Il continua donc ses recherches, et le 6 février 1982, il décela l'entrée d'un un étroit passage souterrain naturel, dans lequel il se glissa avec difficulté.
Ron Wyatt suivit péniblement le boyau, qui le mena à une large cavité encombrée de pierres. Balayant l'obscurité avec le faisceau de sa lampe-torche, il aperçut un objet brillant en métal doré. Il reconnut alors divers objets typiques de la liturgie hébraïque. Il distingua aussi une imposante cuve de pierre, surmontée d'un couvercle entrouvert. Ron Wyatt pensa que l'Arche d'Alliance pouvait se trouver à l'intérieur. Malgré la très mauvaise accessibilité, à l'aide de miroirs et de caméras, Wyatt visualisa le contenu de la cuve. Il vit un coffre recouvert d'or, surmonté de deux statuettes de chérubins ... Il reconnut immédiatement la description que l'Ancien Testament fait de l'Arche d'Alliance.
Le fouilleur ressortit très impressionné du lieu exploré. Il informa quelques personnes de sa vision, et alerta les autorités israéliennes, qui l'invitèrent à la plus grande discrétion. Ron Wyatt fut néanmoins autorisé à poursuivre ses recherches. Il retourna de nombreuses fois dans la caverne, et fit l'inventaire de son contenu : un chandelier à sept branches, une table dorée, un autel à parfums, une grande épée. Plus étonnant encore, un compartiment latéral du coffre contenait des textes anciens inscrits sur des peaux de mouton, qu'il identifia comme étant des passages du Pentateuque.
Sur le couvercle du coffre de pierre, Ron Wyatt remarqua une étrange substance poudreuse sombre, qui semblait être tombée du plafond. De fait, une fissure courait dans la boite juste au-dessus. Wyatt devait vérifier plus tard qu'elle rejoignait la surface du sol. La substance noire fut prélevée et analysée en laboratoire. Cette matière était du sang humain desséché. Après ré hydratation, une étude génétique détaillée fut possible, et donna une composition jamais vue. Certaines cellules sanguines avaient repris vie, et se divisaient. Le patrimoine génétique était à moitié représenté, car il ne comportait que les chromosomes féminins, ceux de provenance masculine étant manquants à l'exception d'un seul (Y).
La composition inexplicable de ce sang suscita des interprétations de nature théologique. On imagina qu'il pourrait être celui du Christ, car il ne proviendrait que d'une femme (la Vierge Marie), le seul chromosome masculin étant d'origine divine. On pourrait trouver à ces faits d'autres implications d'ordre spirituel. Dans l'évangile de Matthieu, il est écrit que la mort de Jésus s'accompagna d'un tremblement de terre, qui provoqua une fissuration du sol. Cela peut signifier que le sang du condamné, ayant coulé au pied de la croix, se soit infiltré dans les fractures du rocher... pour atteindre l'intérieur de la caverne et tomber sur le couvercle de l'Arche d'Alliance. L'interprétation religieuse peut même aller plus loin : l'Agneau du sacrifice (le Christ) a été immolé, et son sang a coulé jusque sur l'autel de Dieu (l'Arche d'Alliance).
Lors de son exploration de la chambre souterraine, Ron Wyatt trouva à l'intérieur du coffre, deux tables de pierres inscrites en hébreu ancien. S'agirait-il des Tables de la Loi ? Il prit de très nombreuses photographies, mais au développement les nombreux clichés ne montrèrent que des images brouillées.
étant donné l'étroitesse de la galerie d'accès, il était évident que le précieux coffre avait d'être introduit par un autre chemin. Wyatt se mit donc à la recherche d'un accès supplémentaire. Au fond de la grotte il distingua effectivement l'amorce d'un large passage, scellé par de très gros blocs rocheux inamovibles. Ron Wyatt estima qu'il serait plus judicieux de chercher l'entrée principale depuis l'extérieur. Par la suite, l'accès provisoire par la fissure naturelle fut condamné et dissimulé, pour la sécurité de son précieux contenu. Désormais, la suite du programme des fouilles visait à mettre au jour le tunnel original par l'extérieur. Mais où chercher ? Plusieurs possibilités furent explorées, mais sans grand succès.
Ron Wyatt est décédé en 1999. Il n'a pas réussi à trouver l'entrée du tunnel. Les travaux ont repris après sa mort sous la direction de la fondation WAR (Wyatt Archeological Research), qui se concentra notamment sur l'extérieur d'une ancienne voute maçonnée. Ron Wyatt était convaincu que l'Arche devait rester cachée. Il semble que personne n'ait réellement publié ses travaux, sans doute par manque de preuves et par crainte de leurs répercussions. En avril 2007, les membres de la WAR ont préféré retirer momentanément de leur site Internet le récit de son exploration, parce que les dernières recherches ne semblaient pas le confirmer totalement.
Le détecteur de métaux des plus sensible utilisé par l’équipe du Copper Scroll Project a enregistré la présence importante de matériaux non ferreux sur le site de Qumran et aussi à l’entrée d’une grotte scellée avec du mortier ancien que des analyses ont confirmé.
On peut comprendre qu’une découverte de ce type soit sensible politiquement et qu’il n’y ait pas de bonne volonté pour aller plus loin du coté de l’Autorité israélienne des Antiquités (AIA) .