Description des faits :
Ce que je vais raconter c’est passé en juillet 1983 pendant un séjour en Chartreuse, au nord de Grenoble. J’avais 23 ans, j’étais moniteur dans un centre de vacances dans le village de Saint-Pierre de Chartreuse dans l’Isère (J’ai conservé le bulletin de salaire). Le bâtiment principal de la colonie de vacances était dans le centre du village. J’étais alors avec une jeune femme (elle-même animatrice dans le centre) qui devînt ma femme quelques années plus tard. Elle fut aussi témoin de ce qui suit.

Comme le centre de vacances proprement dit n’étais pas suffisamment grand, certain des moniteurs (je ne sais plus combien), dont nous deux, dormions dans un bungalow en bois avec un seul étage, un peu à l’écart à quelques centaines de mètres du bâtiment pricipal du centre de vacances, à la périphérie du village.
Nous avions rejoins le bungalow la veille comme chaque soir vers 11 heure – minuit sous un ciel dégagé, une très belle nuit étoilée.
Nous dormions à l’étage dans une petite chambre (~ 3,5 m x 3 m) très peu meublée et plutôt basse de plafond: un lit à deux places positionné contre le mur opposé à la fenêtre, une petite armoire, une chaise ou deux et une très petite table sous la fenêtre composaient un mobilier qui laissait finalement peu d’espace pour circuler. L’évènement c’est produit à l’aube. Cette nuit là nous avions dormi la fenêtre ouverte à cause de la chaleur, mais avec le rideau tiré.
La fenêtre était en fait deux fenêtres cote à cote et elles occupaient le mur sur toute la longueur de la chambre.
Je me suis réveillé très brusquement et je me suis assis avec la sensation d’être observé et le sentiment instinctif d’une présence. Idem pour mon amie, avec un certain retard par rapport à moi.
Il y avait, au dessus du lit, immobile et silencieuse dans l’angle supérieur de la pièce, touchant presque le plafond, quelque chose de sphérique, de la taille d’un ballon de hand-ball, à moins de 2 mètres de mon visage. Si j’avais été debout sur le lit j’aurai pu l’attraper sans avoir besoin d’étendre les bras.
La boule était sans couleur, transparente, lumineuse à l’intérieur mais loin d’être éblouissante. Il y avait des choses dedans, c’était comme « vivant ».
La boule ne nous a pas laissé le temps de bien voir et d’identifier ce qu’il y avait dedans.
Elle n’éclairait pas. Elle était visible autant en raison de sa propre lumière qu’en raison de la clarté du jour naissant.
Je pense que ce que nous avons vu n’étais pas dénué ni d’autonomie, ni d’une certaine capacité de prise de décision. J’ai en effet ressenti que la boule réagissait à mon réveil et à celui de mon amie. Il y avait quelque chose à l’intérieur qui bougeait, il y avait de l’agitation dedans; ça ressemblait un peu à un essaim d'abeilles prisonnier à l'intérieur d'une boule de verre éclairée de l'intérieur.
A l’instant même de nos réveils, brusques et quasi simultanés, la boule traversa très vite la pièce en faisant une courbe un peu vers le bas pour viser la fenêtre, le rideau s’ouvrant brutalement de lui-même sur la totalité de sa longueur, pour la laisser passer et disparaître au dehors.
Le rideau s’est trouvé instantanément ouvert en totalité, avec un bruit sec, comme un claquement, non pas avant que la sphère se mette en mouvement, mais à l’instant même de sa sortie par la fenêtre qui était restée ouverte.
C’était un vieux rideau montés sur des petits anneaux en acier rouillé enfilés sur une tringle (un tube) métallique également rouillé comme on en trouvait souvent à l’époque. Leur diamètre était proche de celui de la tringle et je me souviens très bien que les anneaux ne glissaient pas facilement sur la tringle et qu’il fallait les aider, presque un par un, pour fermer le rideau le soir et le rouvrir le matin. De plus la tringle n’était pas maintenue en son milieu et elle était un peu courbée par le poids du rideau quand il était fermé. Je peux en parler avec précision parce que j'ai vraiment ensuite pris le temps d'examiner ça pour essayer de comprendre.
Je ne sais pas exactement combien de temps ça a duré, mais entre le moment où j’ouvris les yeux et où je vis la sphère et le moment où le rideau s’ouvrait en même temps que la chose disparaissait il ne s’est pas écoulé plus de quinze secondes.
Je ne sais plus exactement la date: probablement entre le 5 et le 25 juillet 1983.

Les questions que je me pose encore aujourd'hui:
-A quel moment de la nuit cette chose s'était-elle introduite dans notre chambre furtivement sans nous réveiller?
-Était-elle là pour nous observer où pour une autre raison?
-Pendant combien de temps est-elle restée dans la chambre à notre insu?
-A-t-elle interagit sur nous sans que nous en ayons pris conscience?
-Qu'est-ce que ça pouvait dons être?
-D'autres personnes ont-elles aussi déjà vécu quelque chose de similaire?